Santa Riviera, le venin des passions
Paul-Christian, l’informaticien coincé, est amoureux de Cassandra, le sosie de Lady Di. Celle-ci, c’est terrible, est
victime d’accidents de voiture à répétition. Tandis que
Freddy, l’agité gauchiste ami de Paul-Christian, dénonce
avec constance les turpitudes du système, Carmen, l’amie de Cassandra, est follement éprise de Rodrigo. Ce salaud la trompe sans vergogne avec Mathilda. Le boss de Carmen, lui, Peter Mc Guillan, n’est plus le même depuis la mort de sa femme. Il est
en conflit avec Ashley, son adolescente de fille. Il faut dire
que cette dernière fréquente Pedro, un jeune portoricain
aux revenus limités. Quand Bronson, le flic revenu du
Vietnam, déboule dans cette histoire, c’est bien sûr pour
mener l’enquête avec ses poings. Santa Riviera est une saga
en 8 épisodes, un feuilleton sentimentalo-parodique qui doit beaucoup aux séries télé policières et à l’eau de rose mais
aussi à La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole,
à la Little Annie Fanny de Play Boy et à l’influence d’auteurs
tels que Goossens et les Monty Pythons. Comme dans tout
soap télévisé qui se respecte, les personnages sont nombreux,
les confidences et les intrigues multiples. Galerie de portraits
où les crétins et les vaniteux défendent chèrement leur place face aux idiots et aux égocentriques. À destination des ménagères de plus de 50 ans, le tout est rythmé par
quelques publicités pour LA médaille miraculeuse
Alain Minc et LA méthode encyclopédique
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